Vidéo explicative ( de 12 min.) du soft power des universités : la diplomatie ou géopolitique par la culture comme moyen d'étendre/ de faire passer ses idées à l'international. C'est pratiqué par beaucoup de pays. Là le focus est mis sur la Chine, ce n'est pas la seule à le faire. De plus, il y a plusieurs imprécisions ou choses non expliquées, en si peu de temps, (sur la qualité plus importante que le nombre de publications universitaires, la baisse du financement des universités en France, l'AEFE, etc.) comme le mettent en avant les 4-5 premiers commentaires sur youtube de la vidéo. (Pour une fois que des commentaires pertinents sont là autant les remarquer !)

Émilie Aubry vous livre le dessous des cartes des universités du monde, devenues enjeux de "soft power". Lieux d’apprentissage, les universités ont aussi une autre vocation : affirmer la puissance des États et garantir leur rayonnement culturel. Depuis le "classement de Shanghai" et sur fond de compétition croissante entre monde occidental et monde asiatique, "la guerre des facs" s’intensifie, tandis que le nombre d’étudiants internationaux est en constante augmentation.
Si les pays anglo-saxons et l’Union européenne restent plébiscités, la Chine est entrée dans le jeu. Elle envoie ses étudiants à l’étranger, capte les jeunes diplômés du monde entier dans ses centres universitaires, noue des partenariats tous azimuts et implante toujours plus de campus et de centres Confucius, tout en prenant la main dans le domaine des publications scientifiques.
De leur côté, les Émirats et l’Arabie saoudite attirent de nouveaux étudiants venus du continent africain. Une mondialisation qui passe également par un phénomène d’"offshorisation" des grandes universités, comme la Sorbonne, désormais implantée à Abu Dhabi.

Magazine (France, 2021, 12mn)

📕"La grande course des universités", Christine Musselin, éditions Sciences Po
https://bit.ly/3GZTf9Y