40 liens privés
Ce partageur de liens s'appelle Shaarli.
Il a été créé par Seb Sauvage et son développement est continué par une équipe ici.
C'est un outil libre et gratuit, facilement installable sur un espace web, qui permet de commenter des liens, de leur ajouter des tags. Bref, une sorte de mémex, un mini blog tout en 1 !
Ce sont principalement des liens autour de l’Éducation Aux Médias et à l'Information (E.M.I.) qui seront retenus ici pour petits et grands.
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Généralistes - méta
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Bibliothèques, formations et numériques
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- Julie Brillet donne des liens hebdomadaires sur le monde de la formation pour les bibliothèques et des usages du numériques
- Un peu à part ce blog Restez curieux!, au départ de deux profs mais Cyrille prof de math-physique dans un lycée agricole monopolise clairement la rédaction avec une fréquence impressionnante et des contenus pertinents. Ici les deux types d'articles qui correspondent davantage à notre thème ce sont les
- Podcast en 7 épisodes sur l'impact du numérique
Médias dont réseaux sociaux
- https://www.acrimed.org/
- Podcast Le code a changé "En quoi les technologies changent quelque chose à nos vies ? " https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-code-a-change
- Podcast La chronique médiatique https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-mediatique
- Podcast Veille sanitaire https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/veille-sanitaire
Veille numérique éducative libre (liste non exhaustive)
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Veille numérique pédagogique
- https://xcancel.com/JohannNallet et sa chaîne youtube
- Un prof heureux aka happy teacher son Twitter
- Tutos techno-péda https://blogtim.fr/
- Master-robots.be anciennement @Classe TICE ou quelque chose comme ça, bref Vincent Backeljau
- https://numeriques.ac-normandie.fr/?Polotno on a encore accès à l'ancienne interface graphique.
Comptes de profs-docs
voir aussi avec le mot dièse prof-doc https://framapiaf.org/tags/profdoc
Incontournable !
Une toute nouvelle version en novembre 2021 !
Séquences incluses :-)
// à apps.education.fr
équivalent proposés à padlet, pad, liens, raccourcisseur de liens, edubox (rpi), H5P, création de capsules vidéos hors ligne. Gitlab. hébergé en Suisse.
C'est que dit Pierre Louette, le patron du groupe Les Echos-Le Parisien, pour qui il faut « continuer à produire de mieux en mieux des contenus qui seront achetés, choisis, qui provoqueront des abonnements ». En clair, il s'agit de créer des articles ou des vidéos qui se transforment directement en revenus. C'est ce que cherche aussi Sud-Ouest et Le Télégramme, où l'on investit dans la production vidéo.
Inquiétant
En ce jour d'élections en Allemagne cette info sur l'influence potentielle des réseaux sociaux comme TikTok ou X sur le vote dans des pays est flippante.
Et si les héroïnes de la littérature s'appropriaient les réseaux sociaux numériques ? Par ARTE
Et pourquoi pas ?
A partir de 32 minutes environ, la 2e partie de cette émission de radio s'occupe de ce sujet "Donald Trump : une victoire par l'image virale (et les mèmes)"
L'invité est François d'Estais, " responsable de la prospective et de l'innovation éditoriale chez Havas et enseignant à Sciences Po." (qui m'a fait pensé à des réflexions d'Eric Schmidt, ex-PDG de Google en son temps).
Dans ces élections américaines de 2024 qui ont vu la victoire de Donald Trump pour la seconde fois :
-
Le médium aurait été plus important que le message (32'54") 😉 à Mac Luhan
les images sont des artefacts qui viennent profondément affecter notre façon de se représenter le monde d'un point de vue social, culturel et politique.
-
la parodie en musique reprenant le fait qu'ils aient que des migrants mangeraient les chiens et les chats de la ville de Springfield était faite pour se moquer de Trump, mais finalement ça a fait l'effet inverse car cette forme d'humour 2nd degré aurait "participer à adoucir le caractère raciste de son propos" (37 min 35 s.). L'image devient plus marrante que ses propos. Ça participe d'ouvrir la fenêtre d'Overton, ce qui est acceptable de dire.
-
Joe Biden aurait dit que les supporters de Trump sont les vraies ordures et du coup Trump va conduire un camion benne à ordures pour se rallier ceux qui sont méprisés
-
You are the media now
tweete Elon Musk après l'annonce de la victoire de Trump.
Pour François d'Estais (vers 41 min 15 s)
ça dit quelque chose de l'évolution des médias et des la façon dont on consomme l'information. On sait que les médias sont mis en difficulté par la désintermédiation orchestrée aussi par les partis politiques qui ne veulent plus passer par des médias traditionnels mais préfèrent passer par d'autres canaux comme des podcasts [virilistes américains]
Là le fameux dilemme de quitter le réseau social X ou pas se pose. Certains médias, organisations ou personnalités ont sauté le pas le 20 janvier 2025 grâce à l'initiative en France du CNRS "HelloquitteX /HelloquitX".
Le gouvernement estime à cette date là qu'il faut garder le contact avec les 5 millions de Français qui seraient sur X. cf https://piaille.fr/@HelloQuitteX/113871409000192384
Cette stratégie désintermédiation est assez dangereuse pour la démocratie. Elle est certes rassurante pour les stratèges de campagne (politique), mais pour la contradiction, pour la capacité à avoir un débat public équilibré, ça ne fait que renforcer ces fameuses bulles de filtre dont on avait parlé en 2016.
- la culture des mèmes¹ (images parodiques virales) permet de créer des codes communs pour des personnes isolées ou méprisées
¹ "Le mème est « un élément de langage reconnaissable et transmis par répétition d'un individu à d’autres."
Enfin vers 42 min 20 s pour reboucler avec la première partie de l'émission "La revanche de la bimbo" la journaliste, Mathilde Serrel, demande aux invité.e.s si Trump ne serait pas une bimbo (avec sa décoloration, l'auto-bronzant, le maquillage, la bouche en cœur, la voix nasillarde) et là une des invités, Mélissa Amneris (créatrice de contenus et notamment du podcast "Deep", spécialiste des questions de féminisme) dit que
il (Trump) coche bien toutes les cases pour être une bimbo des années 2000 et là on voit c'est un mec et c'est ok, ça fonctionne et c'est tout de suite perçu de façon plus positive que si ça avait été un Donaldette (Daisy).
Mise à jour 2024
Génération "à la carte" de leur point de vue...
Hum... Perplexité intense
Plus l'estime de soi est grande moins les marqueurs sociaux ont d'importance.
Dans court essai « On the Limits of Whistleblowing », Os Keyes invitait déjà à se débarrasser des fausses idoles : « l’idée même d’un héros atomisé, comme étant la condition suffisante au changement social est une idole. Si nous voulons un monde meilleur, un monde construit par nous tous, nous ne devons pas céder à cet imaginaire d’un seul individu capable de démanteler l’ancien. »
Quand bien même le traitement médiatique des lanceurs d’alerte serait complètement neutre ajoute-t-il, les lanceurs d’alerte ne suffiraient pas, car dire la vérité ne lève pas les obstacles : « dans cet environnement, l’alerte ne peut nous sauver car le problème n’est pas l’absence d’information, c’est l’absence de volonté. Et ce qui permet de construire la volonté et de faire bouger les normes ne ressemble pas à une figure isolée armée de la vérité, mais à des mouvements populaires de masse en faveur de la création de nouveaux standards. Des mouvements qui expliquent clairement aux entreprises que ne pas respecter ces standards leur coûtera cher ».
Encore un moyen de protection de la vie privée détourné par des escrocs ou politiques. Censure a posteriori.
les aristocrates de la tech sont scrutés par la presse, leurs vies dépecées en autant de feuilletons biographiques qui de best-sellers en séries Netflix, consolident un « mythe de de l’entrepreneur » ancré dans un ordre politique « fondé sur le conservatisme méritocratique », pour paraphraser le chercheur Anthony Galluzzo[2].
Controverses
Troubles dans la « passion Elon Musk » à l’ère du « Make America great again »
janvier 9, 2025

Du « milliardaire excentrique » au conseiller ès coupes budgétaires du Président d’extrême droite Donald Trump réélu, la figure d’Elon Musk incarne les mutations d’un capitalisme en voie de brutalisation, de plus en plus indifférent aux principes démocratiques. Le colosse industriel – sa fortune est évaluée à 421,2 milliards de dollars en 2025 – divise et frustre, mais suscite aussi de formidables élans de passion dans une partie du monde politique et entrepreneurial qui adule le génie transformateur de ses onze entreprises[1], admire ses iconiques fusées récupérables et adhère, en partie au moins, à ses visions messianiques, terrestres ou martiennes. Cette admiration pour le personnage et ses prouesses interroge, alors qu’il vire manifestement de bord vers la promotion assumée d’un techno-fascisme à portée internationale. La « passion Elon Musk » déborde l’intérêt pour les percées technologiques et s’apparente de plus en plus à une fascination aveugle pour la puissance, insensible aux signaux d’alerte d’une dérive dangereuse où le génie industriel devient le prétexte d’une idéologie autoritaire.
Table des matières masquer
1 Patrons et gourous
2 De l’homme d’affaires à l’homme politique
3 Géopolitique de l’opportunisme
4 Elon Musk en voie de fascisation : qui aurait pu prédire ?
5 Épilogue. Persistance des « pièges à visions »
Patrons et gourous
Les figures pionnières, gourous et autres « évangélistes » de l’innovation sont consubstantiels au milieu technologique. S’ils se comptent sur les doigts d’une main en France, les États-Unis et maintenant la Chine en produisent par dizaines. De Jack Ma, volubile idole d’Alibaba déchue par le régime chinois à Steve Jobs (Apple), en passant par Mark Zuckerberg (Facebook puis Meta) – quasi présidentiable à ses heures de gloire – les aristocrates de la tech sont scrutés par la presse, leurs vies dépecées en autant de feuilletons biographiques qui de best-sellers en séries Netflix, consolident un « mythe de de l’entrepreneur » ancré dans un ordre politique « fondé sur le conservatisme méritocratique », pour paraphraser le chercheur Anthony Galluzzo[2]. Leurs méthodes sont converties en livres de management et autres cours délivrés en Business Schools qui ont successivement fait l’éloge de « La méthode Google », de « L’expérience Apple » et d’autant de variations sur le thème de l’optimisation capitaliste des processus de production, de vente et de distribution. Ces montages en épingles s’attachent le plus souvent à des personnalités extravagantes qui reflètent une vision techno-optimiste du progrès humain, elle-même appuyée sur un traitement sensationnaliste et « people » de l’actualité scientifique et technique.
Autre caractéristique de ce phénomène : ces figures sont instables et en proie à des dégringolades réputationnelles, souvent liées aux positions dominantes de leurs entreprises et aux scandales qui, accessoirement, en surgissent. Un grand patron comme Bill Gates a traversé de tels déboires alors que Microsoft devait répondre d’accusations d’abus de position dominante et, même retiré de ses fonctions au sein de l’entreprise, ses activités philanthropiques ne font toujours pas consensus). Mark Zuckerberg a fini par devenir l’emblème honni du capitalisme de surveillance, Jeff Bezos, l’héritier numériquement actualisé des barons voleurs en raison des conditions de travail dans les entrepôts Amazon. Quant à Google, l’entreprise a renoncé en 2018 à sa devise « Don’t be evil », signe d’une contraction dans l’espace-temps des utopies numériques.
La chute des uns conduisant à l’essor nécessairement disruptif de nouvelles figures : celle d’Elon Musk s’est unanimement imposée comme étendard de l’audace technologique étasunienne. Émigré sud-africain à 17 ans, serial-entrepreneur à succès, le désormais « multimilliardaire » et peut-être de son vivant, premier « trillionaire[3] », conjugue presque à lui seul l’hubris technophile de la Silicon Valley, le culte de la libre entreprise, la « pop culture » façon Marvel (notamment à travers Iron Man, qu’il aurait inspiré), le tout invariablement enrobé des mythes historiques américains qui, de la « Destinée manifeste » à la « Frontière », ressuscitent les velléités de conquête de nouveaux marchés, voire de nouvelles planètes. Elon Musk, ou « Elon » pour les intimes et Techies, est parvenu à réunir quantité de fans aux États-Unis, principalement des hommes, les « Musketeers », succinctement soutenus par une branche française qui dès 2018, s’organisait lors d’un premier « Paris Elon Musk Fan Club ». Deux biographies officielles plus tard (la première en 2015 par Ashlee Vence, la seconde en 2022 des mains de Walter Isaacson – auxquelles il faudrait ajouter quantité d’ouvrages plus ou moins complaisants retraçant son parcours), la chronique des activités muskiennes, de sa première startup Zip2 et sa fortune faite pendant le « boom » dotcom au géant Tesla, en passant par SpaceX, est entrée dans l’histoire.
De l’homme d’affaires à l’homme politique
Le Musk à proprement parler politique n’est pas directement visible au détour des années 2010, alors que le personnage s’impose progressivement comme un milliardaire qui pèse dans le milieu « Tech ». L’entrepreneur cultive même une image « modérée », se définissant comme au centre du jeu politique et préférablement du côté démocrate. L’administration Obama lui est plutôt favorable, par l’entremise notamment de Lori Garver, administratrice adjointe de la NASA et farouche défenseuse du recours au privé pour les affaires courantes. Elle contribue grandement au décollage de SpaceX à travers la mise en place du Commercial Crew Program (CCP) et l’ouverture au privé de nouveaux marchés publics au premier rang desquels le fret vers la Station spatiale internationale, un pari alors risqué.
Le mythe du self-made man : sans l'aide d'autrui personne ne devient quelqu'un !
En 2017, Elon Musk rejoint tout de même le conseil consultatif de Donald Trump, après avoir publiquement affirmé que ce dernier n’était pas « l’homme qu’il faut pour ce job ». Conseil qu’il quitte d’ailleurs quand Trump menace de sortir des Accords de Paris, rejoignant d’une certaine manière l’opposition.
Aucune cohérence.
2025 : annus horribilis ?
Article de la sociologue Marie Duru-Bellat, synthétisant de manière simple et compréhensible le mal être des jeunes filles adolescentes écrasées et dominées par le poids des attentes que la société a des filles et des femmes.
Cela pourrait se résumer au fumeux : " Sois belle et tais-toi / efface-toi".
Comprendre l'intelligence artificielle par Framasoft
Allez le free speech des libertariens de la tech qui va permet de déverser encore davantage de désinformation.
Un free speech qui n'est pas censuré quand on est d'accord avec les propriétaires des réseaux sociaux, cela va sans dire.
2025 démarre mal pour le "vivre ensemble" : ça va trancher, chéri.e
Florilège :
[...] Mais les fact-checkers sont devenus trop biaisés politiquement, et ils ont détruit plus de confiance qu'ils n'en ont créée, particulièrement aux États-Unis », juge Mark Zuckerberg.
Le patron de Facebook indique enfin vouloir travailler avec Donald Trump et son administration en faveur de la liberté d'expression à l'échelle mondiale. Il cible très directement l'Europe, accusée de passer un nombre toujours plus important de lois « accroissant la censure » et portant préjudice aux démarches d'innovations.
Autre décision à grande portée symbolique : Mark Zuckerberg annonce que les équipes de la division « Confiance, support et modération de contenus » seront relocalisées hors de Californie, et que le service chargé de la supervision des contenus pour les États-Unis sera basé au Texas. « Alors que nous travaillons à promouvoir la liberté d'expression, je pense que réaliser ce travail dans des lieux où il y a moins de préoccupations quant aux biais de nos équipes va nous aider à construire la confiance », affirme-t-il face caméra. Il annonce par ailleurs que des sujets comme le genre ou l'immigration, thèmes polémiques par excellence, ne seront plus modérés a priori.
Meta et Mark Zuckerberg ont depuis le mois de novembre envoyé de nombreux signaux en direction du président réélu, en prévision de son retour à la Maison-Blanche. L'homme d'affaires, qui a versé 1 million de dollars pour l'investiture de Donald Trump, [...]
Simple et claire cette explication de pourquoi quitter whatsapp, notamment dans un contexte scolaire.
Inquiétantes hallucinations des IA programmés par des humains.
Inquiétant comportement des humains qui débranchent leur réflexion au profit des émotions, lorsqu'ils utilisent des agents conversationnels IA.
Le film Her est d'actualité...
Le premier tour des élections présidentielles en Roumanie a été annulé par la cour suprême pour soupçons de manipulation numérique.
"C'est en désignant des catégories d'enfants comme 'autres', 'bizarres', 'déviants', qu'on s'entraîne à voir le monde uniquement par sa propre perspective, sans empathie, sans prise en compte d'autrui."
Elise Devieilhe, sociologue
Et en guise conclusion de l'article ;
Enfin, la chercheuse pointe particulièrement le rôle des hommes adultes sur cette question : "Ce 'jeu' est basé sur la domination masculine, il faut que les hommes se désolidarisent de cette homophobie-là, selon laquelle un homme ne peut pas être homosexuel."
Le titre du site parle de lui-même : ils voient vos photos et surtout toutes les informations liées !
Mine d'outils libres et gratuits développés par des enseignants
C'est positif cet article !
En effet, on constate, d’après les enquêtes successives du CNL, le fort développement et l’importance prise par les bibliothèques dans les pratiques de lecture et l’appréciation de celle-ci : en 2016, la bibliothèque est le quatrième lieu de lecture privilégié pour 21 % des jeunes ; en 2022, elle devient le troisième lieu de lecture privilégié (24 %) et 42 % des jeunes empruntent à la bibliothèque ou au CDI (pas de distinction dans l’enquête) ; en 2024, la bibliothèque est devenue le deuxième lieu de lecture préféré (33 % des 7-19 ans), 43 % des lecteurs loisirs y empruntent et 69 % des jeunes (+ 2 points) vont au moins une fois par mois à la bibliothèque ou au CDI (diapo 59 de l’enquête 2024 du CNL).
La méthode pour refuser cela est donnée en anglais dans l'article.
Plusieurs profs geeks partagent leur logiciel pour les profs ou les élèves sur la forge.apps.education.fr
Il y a notamment:
-
en primaire, c'est Arnaud Champollion, enseignant référent aux usages du numérique ERUN qui propose des jeux ou outils sur https://educajou.forge.apps.education.fr/
-
un prof de math en collège Cyril Iaconelli sur son Portail des Bricodages de lmdbt.fr - cette page web regroupe mes applis et contenus libre que je partage sur LaForgeEdu et qui a mis un tutoriel sur une alternative à Canva : Polotno
-
un prof de philo Cédric Eyssette qui propose entre autres outils :
- markpage : pour créer une page web à partir d'une page texte comiD disponible sur apps.education.fr
- A4 : permet de mettre en forme automatiquement un texte de manière optimale sur une page A4 prête à imprimer
- mymarkmap : Outil pour créer facilement et sans inscription des cartes mentales en ligne (école, collège, lycée)
- Flipbook : Outil pour créer facilement un livre numérique que l'on peut feuilleter en ligne (école, collège), etc.
-
Un autre enseignant, Sébastien COGEZ , qui propose QCMCam, la web'app pour sonder avec une webcam ou un smartphone.
et pléthore d'outils, jeux, du primaire au lycée et dans divers domaines.
Créer des flashcards en ligne. Les infos restent dans votre navigateur. Website in english.
Une expérimentation d'une prof de français en collège, notamment avec des 4e (la désinformation fait partie du programme de 4e) sur l'utilisation de l'Intelligence Artificielle.
Le début de l'article fait écho à un problème récurrent et remis dans l'actualité à savoir l'interdiction effective des téléphones portables dans les établissements scolaires / la pause numérique.
Les élèves (et la prof) ont pu :
- tester l'IA
- critiquer (avec introduction de la notion de médiocrité et de ne pas lisser par la moyenne comme les robots les résultats , le travail fourni)
- imaginer (enthousiasmant pour les élèves)
Ça a donner lieu à une recueil de nouvelles visible de 110 pages, ici : https://www.calameo.com/drane-paca/read/0007833774a392e11d91d
Un fichier pdf en PJ "panorama" de leur article avec les logos et liens classés par actions pour enseigner.
Une alternative à Canva plus respectueuse des données personnelles et open source.
<3
Lorsque les médias et leurs éditorialistes s’emparent de l’école, c’est pour dénoncer sa décadence supposée et pour énoncer le seul remède qui permettrait de rétablir l’ordre, à savoir l’Autorité. Une autorité avec un grand A qui est vue comme un moyen de contrôle de la jeunesse par la multiplication des évaluations, par la volonté d’imposer l’uniforme, par l’instauration d’un ordre qui écarte et sanctionne ceux qui refusent de se soumettre, par la sélection des meilleurs et l’orientation précoce des plus faibles. Le système néolibéral s’est répandu au cœur même du fonctionnement éducatif. Il ne s’agit donc plus de faire réussir tous les élèves mais de faire en sorte de trier et d’écarter, par la force s’il le faut, les plus en difficultés pour permettre aux autres, les plus privilégiés, d’avoir les meilleures places.
Ce qui est troublant dans ce contexte et dans les différents discours sur l’école, c’est qu’il est très peu question des aspirations des jeunes, comme s’ils étaient totalement invisibilisés dans l’espace public et qu’ils n’avaient pas le droit de se faire entendre sur les questions qui les concernent. On part toujours du principe que cette jeunesse n’est pas sérieuse et qu’elle ne mesure pas les enjeux éducatifs. Il faut donc penser pour elle sans prendre la peine, par exemple, d’expliquer comment et pourquoi sont constitués les programmes scolaires. Pourtant comme le fait remarquer avec justesse Yves Reuter dans son livre Comprendre et combattre l’échec scolaire, « La vie démocratique favorise les apprentissages dans la mesure où elle ne donne pas le sentiment au sujet scolaire qu’il est constamment dans un état de soumission et que les apprentissages relèvent simplement de contraintes. Cette question de la gouvernance rejoint ainsi, par d’autres chemins, les réflexions sur les “éducation à” qui, s’emparant des “questions socialement vives”, visent à faire réfléchir les élèves sur des choix de vie et de société, sur le doute, sur l’esprit critique et la prise de décisions ».
Des différents échanges que j’ai pu avoir avec eux, il ressort une envie de se confronter à la vie et d’apprendre des choses pratiques qui pourraient donner sens à un savoir théorique. Ils veulent, par exemple, apprendre à gérer un budget, apprendre à cuisiner ou encore à bricoler pour disent-ils pouvoir s’en sortir lorsqu’ils se retrouveront seuls. Ils aspirent aussi à sortir des murs du collège, peut-être en réaction à la tendance actuelle de les cloisonner dans l’espace scolaire. Ils veulent aller voir comment fonctionne le monde
Les auteurs distinguent trois degrés de la relation numérique. Le premier est l’information, le second est une communication conviviale, le troisième est la tentative de coéducation. « Informer, partager, coéduquer se conjugue à la forme active pour l’enseignant. Côté parent, la forme est passive : être informé, être destinataire, être ouvert aux propositions de coéducation. »
C’est le terme « distance » qui prend ici tout son sens. Apparu de manière massive lors de la crise sanitaire de 2020, le mot « distance » y a pris un sens plus large et a été associé à une perte, celle de la présence simultanée en classe. La famille, les parents, se sont trouvés mis en situation de co-éducation forcée.
« Des enfants constamment sous le regard d’adultes connectés entre eux constituent sans doute le rêve d’une société inquiète » écrivent les auteurs. Ils inscrivent donc ces pratiques dans un cadre sociologique plus large, celui de la place de l’enfant dans les sociétés contemporaines qui mettent en avant l’individualisme et la réussite (scolaire et sociale). Le numérique est aussi un moyen de contrôle et de surveillance
Traduction française des nouveaux termes anglo-saxons
Bon rappel sur qui tient la bourse dans les médias français. Une association mais tenue par une famille...
Voir Le monde diplomatique et acrimed.org pour connaître quels médias français sont contrôlés par qui....
Prenez votre décharge de dopamine pour de faux c'est ce que propose Palmsy un nouveau "anti" réseau social... Un peu pour se sevrer ? Je suis dubitative mais le concept est pourtant intéressant.
Voir aussi https://www.begeek.fr/palmsy-lappli-de-journaling-qui-offre-des-likes-fictifs-de-vrais-amis-395251
Pas simple pour accéder à ces infos de vérification, faut être volontaire...
Tiktok versus Instagram & Cie
Même type de réseau social, même modèle de captation de l'attention pour générer des revenus mais pas la même nationalité...
Des influenceuses voit leur clone (image et voix dans des vidéos) prôner des idées politiques qui ne sont pas les leurs sur des réseaux sociaux chinois...
Aucune bonne nouvelle finalement du monde des deepfake ?!!!
Pas encore vu
Programme du NEC (Numériques En Commun) 63 via le CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) avec interventions vidéo d'Hervé Le Crosnier sur la culture numérique.
Édition 2023 Le Conseil Départemental du Puy de Dôme initie la première édition de CONNEXIONS, une quinzaine autour des contenus, ressources et usages numérique avec une entrée culturelle. Dans ce […]
Ici présentation en visio sur 50 min de CyberEnJeux est un dispositif pédagogique innovant créé par l’ANSSI et le MENJ (téléchargeable ici) permettant à des enseignants volontaires de sensibiliser leurs élèves à la cybersécurité et à la découverte des métiers au travers de l’organisation … Ajouté par : Stéphane Guérault
Donc pour les collégiens et lycéens filles et garçons : Jeu de plateau sur la cybersécurité à télécharger et à imprimer, ici avec aussi un lien vers un diaporama pour les enseignants.